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Aumônière aux gants athées

lilasys

Maître Poète
#1
Aumônière aux gants athées

Ces visages graves aux rires infantiles,
Gorgent le vaste essaim de perles de sueur,
Sur le grand livre d'or aux saintes évangiles,
Fait de nous l’aromate amer du serviteur!

Ce long chemin de foi, d'inutiles fragrances,
Des prières, des mots que l'on signe aux quatre vents,
Bâtissent ce faux monde en croix de lourds silences,
L'écume de ces bras d'asile assouplissant;

Seigneur d'un vieux pays sculpté de bon aloi,
Aux immenses torrents de vœux aux ailes blanches,
Étrange vision de l'insigne d'un roi,
Épines d'un tortil sophistiqué de branches,

Les glorieux reliquats des belles cathédrales,
Condamnés sous les plis de poussière en châle ...

LILASYS


RELIGIONS-101-e1498659671986.jpg
 

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#5
Au meunier, les gants râpés.

Les villages gravent les eaux vives si futiles,
Regorgent d’un faste destin aux perles de sueur,
Sur leurs petites rives, les moulins sont si utiles,
Farines aux bons aromates font tout notre bonheur.


Ce bon chemin, ma foi, de volatiles fragrances,
Leur prières, des maux qu’on désignent trop souvent,
Ratissent ce fléau immonde, ferme l’échoppe sans descendance,
Amertume en ses bras stériles dépérissant.


Seigneur en son pays, dépité par les nouvelles lois,
Quand l’immense torrent détruit son avenir en avalanche,
Étrange prévision si indigne des choix,
Trépigne d'un fournil trop sophistiqué en planches.


Les trop vieux, délicats, rebelles, cas théâtrale,
Cons damnés sous l’esprit de nouveauté, chialent !
 

lilasys

Maître Poète
#6
On ne rigole pas avec la religion toujours rester dans les clous lol bravo amicalement Kinkin
comme chantait Daniel Guichard "ce n'est pas à dieu que j'en veux mais à ceux qui m'en ont parlé"
et je dirai surtout à ceux qui parle en son nom
Au meunier, les gants râpés.

Les villages gravent les eaux vives si futiles,
Regorgent d’un faste destin aux perles de sueur,
Sur leurs petites rives, les moulins sont si utiles,
Farines aux bons aromates font tout notre bonheur.


Ce bon chemin, ma foi, de volatiles fragrances,
Leur prières, des maux qu’on désignent trop souvent,
Ratissent ce fléau immonde, ferme l’échoppe sans descendance,
Amertume en ses bras stériles dépérissant.


Seigneur en son pays, dépité par les nouvelles lois,
Quand l’immense torrent détruit son avenir en avalanche,
Étrange prévision si indigne des choix,
Trépigne d'un fournil trop sophistiqué en planches.


Les trop vieux, délicats, rebelles, cas théâtrale,
Cons damnés sous l’esprit de nouveauté, chialent !
Merci à tous ! Bisous