Après s'être endormie
Comme une enfant malade,
Mon enfance a péri
Aux dires des adultes.
Au fond d'un puits sans eau
ma candeur s'est noyée;
Reste peau de chagrin
D'une âme nouveau née,
Chrysalide au soleil
Brûlant des certitudes.
Les rêves sont nuages
Et s'il pleut des mensonges,
C'est qu'ils ont voyagé
Au dessus des non-dits.
Point de jeux puérils
Pour les grands devenus!
Ce soir où les poupées
Et les locomotives
Se sont tues pour un temps,
L'adolescente aurore
A fardé mon enfance.
La mutation de voix
Apporte d'autres rêves
Qui nourrissent l'égo
Et prône le paraître .
Comme un ciel alourdit
D'ataviques préjugés,
J'ai oublié l'eau pure
Des sources enfantines
Où l'imagination
Déborde des ruisseaux.
Ô! vous qui me lisez,
Ne cherchez plus ailleurs
Un paradis perdu!
Il est là, sous vos yeux,
Sous vos doigts débutants
Par les jeux des enfants.
Ne pleurez pas l'enfance,
Elle est là, en substance,
Pour soigner vos souffrances
Comme une enfant malade,
Mon enfance a péri
Aux dires des adultes.
Au fond d'un puits sans eau
ma candeur s'est noyée;
Reste peau de chagrin
D'une âme nouveau née,
Chrysalide au soleil
Brûlant des certitudes.
Les rêves sont nuages
Et s'il pleut des mensonges,
C'est qu'ils ont voyagé
Au dessus des non-dits.
Point de jeux puérils
Pour les grands devenus!
Ce soir où les poupées
Et les locomotives
Se sont tues pour un temps,
L'adolescente aurore
A fardé mon enfance.
La mutation de voix
Apporte d'autres rêves
Qui nourrissent l'égo
Et prône le paraître .
Comme un ciel alourdit
D'ataviques préjugés,
J'ai oublié l'eau pure
Des sources enfantines
Où l'imagination
Déborde des ruisseaux.
Ô! vous qui me lisez,
Ne cherchez plus ailleurs
Un paradis perdu!
Il est là, sous vos yeux,
Sous vos doigts débutants
Par les jeux des enfants.
Ne pleurez pas l'enfance,
Elle est là, en substance,
Pour soigner vos souffrances